La plateforme de solidarité avec les pays de l’ALBA
exprime son soutien au peuple vénézuélien et à son gouvernement qui met tout en
œuvre pour mettre fin aux violences, rétablir la paix sociale dans la capitale
et tout le pays, identifier les responsables et
pour que justice soit rendue aux victimes.
Depuis l’élection d’Hugo Chavez en 1998, le
mouvement bolivarien a remporté démocratiquement toutes les élections au
Venezuela et elles ont été nombreuses. Jimmy Carter a même déclaré que le
Venezuela a le meilleur système
électoral au monde. Après l’élection de Nicolas Maduro, en octobre dernier, le
PSUV a encore remporté les élections municipales. Mais l’oligarchie
vénézuélienne et le gouvernement des
Etats Unis n’ont jamais accepté ce gouvernement démocratique qui a donné des
droits au plus démunis, réduit la pauvreté et les inégalités créé 4 million
d’emploi et restitué à la nation la maitrise de secteurs clés de l’économie.
Pour apprécier le sens de la démocratie de la droite vénézuélienne il suffit de
se souvenir du coup d’Etat de 2002, du sabotage organisé de l’industrie
pétrolière, et, plus récemment, des « manifestations » des partisans
de Capriles, candidat battu aux élections présidentielles qui se sont soldées
par la mort de 9 policiers et partisans du Président élu. Le sabotage
économique est permanent et l’organisation de la pénurie, la spéculation ne
sont pas étrangers aux réelles difficultés
dont souffre le pays.
Comme pendant les "mille jours" de
Salvador Allende, des groupes para-militaires d'extrême-droite, financés en
sous-main par des agences, des "instituts", des ONG nord-américains,
tentent d'instaurer le chaos, de faire régner la violence et l'insécurité. Les
diplomates étasuniens conseillent et
manipulent l’opposition. La présence de paramilitaires colombiens a été
démontrée par l’arrestation de plusieurs d’entre eux. Les médias antichavistes
(hégémoniques) et les "médias-mensonges" internationaux, au premier rang
desquels l'AFP, dénoncée par le président Maduro, attribuent les exactions, les
morts, à la "répression chaviste", alors même que les
"combattants de la liberté" s'en prennent masqués et armés aux
centres sociaux, incendient des dispensaires médicaux, attaquent des bâtiments
et des transports publics, lancent des coctails Molotov contre la chaine VTV.
(Lors du coup d'Etat d'avril 2002 contre Chavez, les tirs et les morts du pont
Llaguna à Caracas furent attribués aux chavistes, avant que l'intox ne soit
démasquée). On va même sur CNN, Twitter et d’autres, jusqu’à détourner des
images de violences policières commises en Grèce, Espagne, Egypte, ou de
victimes du conflit syrien en les attribuant à la police vénézuélienne.
La
mobilisation populaire a répondu à ses attaques ; et le gouvernement
légitime du Venezuela a le droit et le
devoir comme il le fait de défendre la légalité, la paix, la
souveraineté nationale contre les
attaques de la droite putschiste appuyée par le gouvernement des Etats Unis.
Les
Etats membres du Mercosur, « condamnent les tentatives de déstabilisation
de l’ordre démocratique et rejettent tout type de violence et d’intolérance”
qui attentent à la démocratie et ses institutions.
Les
Etats membres de l’Union des nations sud-américaines ont, pour leur part,
« répudié les tentatives de rupture de l’État de droit (...) et de
déstabilisation de l’ordre démocratique ».
Nous
demandons à la France et à l’Union Européenne, à l’instar de ces nations de
s'exprimer en faveur du respect de la démocratie et de la légitimité du
gouvernement du Venezuela, élu
démocratiquement, de condamner la violence des groupes factieux et l’ingérence
étrangère.
Nous appelons tous les démocrates à rester mobilisés
pour dénoncer les tentatives violentes de déstabilisation et la désinformation
contre le gouvernement légitime du Venezuela et à manifester leur solidarité en
participant au rassemblement qui se tiendra le
jeudi 27 février à 18h30 , Place de la Bastille à Paris.
Plateforme
de solidarité avec les pays de l'ALBA :
AEA - France (Action Enfants des ANDES), ALBA – France,
Argentin(e)s de l'étranger, Les Alternatifs, Américains contre la Guerre (AAW),
ATTAC, Cercle Bolivarien de Paris, Collectif des Péruviens en France, Comité de
Solidarité avec les Indiens des Amériques (CSIA), Conseil pro-bolivien,
Coordination Populaire Colombienne à Paris), Cuba Coopération, Droit
Solidarité, Espace Che Guevara, France Amérique Latine, France Cuba, MRAP, NPA,
PCF, PG, Racines Cubaines, Terre et Liberté pour Arauco, UNIPOMA,